Les dispositifs de sécurité

À l’origine, le réacteur NPD a été construit dans le respect de normes de sécurité rigoureuses, ce qui nous porte à privilégier l’élimination in situ pour le déclassement. Voici les principales caractéristiques qui garantissent sa sécurité :

  • La majeure partie de la radioactivité provient des composants du réacteur qui sont confinés sous terre, dans le substratum rocheux. Le réacteur se compose notamment d’acier et de zirconium, deux métaux qui se corrodent très lentement.
  • La structure existante est construite à même le Bouclier canadien, jusqu’à une profondeur d’environ 25 mètres. La structure, qui comprend 8 000 mètres cubes de béton, possède des murs d’une épaisseur allant jusqu’à 2,7 mètres.
  • La structure remblayée et injectée de coulis limitera le débit d’infiltration d’eau souterraine et maintiendra un milieu alcalin qui ralentira la corrosion des composants radioactifs.
  • L’injection de coulis dans une grande partie du réacteur NPD aura pour effet d’isoler davantage les radionucléides.
  • Un couvercle en béton sera ensuite construit au-dessus de la voûte du réacteur, recouvrant l’ensemble de l’installation pour offrir une couche de protection redondante contre toute intrusion humaine accidentelle.
  • Une barrière artificielle recouvrira toute l’installation afin d’évacuer l’eau de pluie et de fonte et de protéger l’installation contre les fluctuations de température et les autres effets environnementaux.

Certains de ces dispositifs de sécurité existent naturellement, les autres ayant été soigneusement conçus pour garantir le rendement de longue durée de l’installation d’élimination.

Au moment de soumettre la version préliminaire de l’énoncé des incidences environnementales, en 2017, LNC n’avait réalisé qu’un concept préliminaire de l’installation d’élimination. Maintenant que LNC possède un concept d’installation d’élimination plus détaillé, qui comprend la barrière artificielle et la composition définitive du coulis, une mise à jour a été intégrée à la version révisée de l’EIE préliminaire.

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